Les 9 niveaux de soumission
1°/
Le ou la masochiste non soumis(e) ou le ou la fétichiste sensuel(le) :
Personne qui
pratique les jeux BDSM mais nullement intéressée par la servitude, la
soumission ou simplement de donner le contrôle de son corps à un ou une
Maître(sse). Cette personne ne recherche que son propre plaisir par le biais
des jeux et une sexualité plus ou moins épicée. Elle agit toujours dans son
propre intérêt.
Elle n’est en
aucun cas intéressée par le plaisir du ou de la Maître(sse).
2°/
Le ou la pseudo soumis(e) non esclave :
Personne qui
cherche plus à pratiquer les jeux tels que les scènes de professeurs d’école,
infantilisme, travestisme forcée que de se soumettre et donner le contrôle à un
ou une Maître(sse). Elles recherchent également les humiliations. Elles restent
Maître(sse) de leur jeux et décident elles-mêmes des règles du jeu.
3°/
Le ou la pseudo soumis(e), esclave par jeu :
Personne qui
aime « jouer » à la soumise ou à l’esclave. Elle aime se sentir
soumise et servir un ou une Maître(sse). Il arrive aussi que parfois, qu’elle
aime être utilisée pour satisfaire son partenaire aux besoins sadiques. Dans tous les cas, elle reste maîtresse des
règles du jeu, décide du déroulement de la scène.
4°/
Le ou la vraie soumis(e) non esclave :
Il ou elle
donne le contrôle à son partenaire (d’un manière temporaire et sous certaines
conditions négociées). Il ou elle trouve sa satisfaction dans les aspects de la
soumission autre que de servir ou d’être utilisé(e) par un ou une autre
Maître(sse). Il ou elle est excité(e) par le suspense, la vulnérabilité et/ou
de donner la responsabilité à son partenaire. Il ou elle ne contrôle pas ou peu
la scène mis à part les détails larges. Il ou elle recherche plus son plaisir.
Il ou elle n’a pas le désire de plaire à son ou sa Maître(sse) en lui donnant
du plaisir.
.
5°/
Le ou la vrai(e) soumis(e), esclave par jeu :
Il ou elle
donne le contrôle à son partenaire d’une manière temporaire et pendant certains
jeux sous certaines conditions.
Il ou elle
trouve sa satisfaction en servant et en étant utilisé(e) son ou sa Maître(sse)
mais seulement dans le but de la recherche du plaisir érotique. Il ou elle n’aime pas ou peu la
douleur.
6°/
L’esclave à court terme, mais plus qu’un jeu :
Il ou elle
donne le contrôle au ou à la Maître(sse) mais avec certaines limites négociées
par avance. Il ou elle peut servir et être utilisée par le ou la Maître(sse)
pour des occasions érotiques ou non mais uniquement quand le ou la soumis(e)
l’a décidé. Il ou elle peut aussi devenir esclave à temps plein mais seulement
pour une période donnée mais il ou elle se réserve le droit d’interrompre le
jeu à tout moment.
7°/
A temps partielle, sous certaines conditions mais vraie esclave :
Il ou elle a
une relation suivie avec son ou sa Maître(sse) et se considère comme sa
propriété et ne perd jamais l’idée qu’il ou qu’elle appartient ou à la
Maître(sse). Il ou elle souhaite obéir pour son plaisir et celui du ou de la
Maître(sse) aussi bien dans les activités quotidiennes que dans les jeux
érotiques. Il ou elle vit sa vie mais son ou sa Maître(sse) restera son premier
choix.
8°/
Esclave à temps plein sous contrat :
Mis à part
quelques règles et limites, l’esclave existe uniquement pour son ou sa
Maître(sse), pour son plaisir et son bien être.
En retour,
l’esclave exige d’être considéré(e) comme le bien le plus précieux de son ou sa
Maître(sse). Sa position n’est guère
différente de la position d’une épouse ou conjointe mis à part dans la pratique
du BDSM. Elle a choisi sa place d’esclave en toute connaissance de cause. Ca
sera une décision mûrement réfléchie. L’esclave est conscient de la
magnificence de son geste mais reste malgré tout conscient des dangers d’une
telle relation. La relation est plus intense qu’un simple mariage puisqu’elle
est basée sur une complicité et une confiance absolue.
9°/
Esclave totale et sans limites :
Une relation
absolue et idéale qui n’existe probablement que dans les rêves mis à part peut
être certaines sectes ou le consentement est obtenu plus par lavage de cerveau
que par acquiescement de l’esclave.
Cela dit, je
reste convaincue qu’une personne doit savoir dire « non » à un moment
ou à un autre, que tout ne doit pas être fait au nom de la soumission et pour
le plaisir du ou de la Maîtresse.